Locus amoenus

 

Cette expression latine signifie «  lieu amène », c’est-à-dire, «  lieu idyllique », d’une grande beauté, où l’on se sent en sécurité, en harmonie avec soi-même.

La littérature regorge de «  locus amoenus ». On en trouve chez Homère, Horace, Virgile, pour les antiques, dans la Bible avec le «  jardin d’Eden » mais également à toutes les époques et dans toutes civilisations, sans doute parce que chacun porte en soi  un «  locus amoenus », inspiré d’un lieu d’enfance, de voyage ou de rêverie.

 

A votre tour de livrer le vôtre…… 

10 commentaires sur “Locus amoenus

  1. Mon Île, mon rêve

    Je vois cet endroit, cette île.
    Cette île où il fait beau, chaud, caniculaire,
    La beauté de ce lieu est semblable à un paradis.
    Dans cet endroit, il ne fait jamais froid.

    Dans mon imagination, la nature se réveille :
    Le soleil devient une merveille,
    Le chant des oiseaux est magnifique,
    L’odeur des fruits exotiques a un parfum idyllique.

    Ce décor au milieu de la mer est extraordinaire :
    Le mouvement des vagues résonnent dans ma tête,
    Les animaux colorés me rappellent la saison d’été,

    La plage regorge de palmiers, de coquillages,
    L’eau turquoise est telle une carte postale.
    Le paysage me donne de l’enthousiasme.

    Ce lieu unique me rend émerveillé.
    Le matin le réveil sonne, j’ai du mal à la quitter,
    J’espère qu’un jour l’île existera.

  2. RELIEF

    Au sommet de toi, coupée du monde
    J’aperçois au loin ta colline voisine
    Autour de toi, le silence règne
    Seule la rivière qui prend source dans ton cœur
    Émet un doux bruit presque idéal.
    Cela me fait frissonner à chaque instant, passé en haut de ton pic.
    Je n’ai pas besoin de fermer les yeux:
    C’est toi mon rêve, mon idéal
    En un instant, la vie s’arrête
    Seul le doux bruit du vent qui te parcourt me ramène à la vie
    Parfois je pleure, parfois je ris
    J’aimerais emmener plusieurs personnes sur ton sommet,
    Hélas, en un instant, dans ta vallée, le rêve s’effacerait.
    Seule parmi vous, je ne suis qu’une goutte d’eau au milieu d’une cascade.
    Au loin je peux distinguer les oiseaux qui vous dominent avec une légèreté à vous survoler.
    Je m’assieds sur un rocher et réfléchis,
    A la vie et aux conflits.
    Mais auprès de ton immensité,
    Je me sens protégée.
    La couleur blanchâtre du ciel me rappelle la proximité des nuages et les portes du paradis.
    Je sens la douce odeur de la nature, des arbres et des fleurs qui te recouvrent, cela me fait palpiter.
    Je distingue la courbe irrégulière qui définit tes voisines.
    Je n’ai guère envie de te quitter.
    Quant à moi, il faut que je retourne à la réalité
    Mais je reviendrai, c’est promis,
    Dès que j’aurai l’intense besoin de rêver.

  3. L’île des palmiers blancs,
    L’île de mes grands-parents,
    L’île dans l’océan indien,
    Me fait énormément de bien.
    Je sens l’odeur du paradis,
    J’entends la comptine de ma mère,
    Pas de démographie
    Une atmosphère légère.
    Quand je touche les feuilles d’un ananas,
    Cela me donne des frissons agréables.
    En pensant à mon ancien territoire,
    Je suis comme ma soeur qui reçoit des friandises.
    Des milliers d’arcs-en-ciel,
    Des nuages amoureux,
    La mer de couleur bleue saphir,
    Le soleil splendide en or.
    Le vent me parfume,
    Pas d’imposantes firmes,
    Pas de population,
    Pas de pollution.
    Ma terre, mon sang,
    Ma maison, mon enfant,
    Ma vie, mon île.

  4. Tout au fond du jardin de ma grand-mère se trouve une cabane dans un arbre, c’est mon père qui l’a construite avec son frère quand ils étaient enfants. Dès que le temps le permet, je cours m’y réfugier. Je m’y sens bien car je suis transporté par diverses sensations.

    Elle n’est pas vraiment haut perchée, elle se trouve à environ trois mètres du sol mais la sensation de hauteur s’y fait déjà ressentir. Je regarde en bas et je vois tout ce qui m’entoure : tout d’abord, les moutons qui broutent l’herbe paisiblement. Je m’amuse en regardant les agneaux qui courent dans tous les sens. Ils sont tellement mignons. Tout autour de mon arbre, s’élèvent d’autres arbres de toutes sortes : chênes, noyers, boulots et bien d’autres espèces que je ne connais pas. Très souvent des oiseaux viennent se poser sur leurs branches. Ils sautillent, virevoltent, piaillent, sifflent ou chantent mélodieusement. On pourrait croire qu’ils cherchent à me distraire. Parfois, quand je reste assez longtemps sans bouger, certains se posent juste à côté de moi, je pourrais presque les toucher mais je sais qu’ils s’envoleraient. Alors je reste immobile pour pouvoir profiter de ce spectacle féerique le plus longtemps possible. Que c’est agréable !
    J’aime aussi m’allonger sur le dos et regarder le ciel. Les feuillages sont si denses que je l’aperçois à peine. Par-ci par-là, des faisseaux lumineux passent entre les feuilles et projettent des cercles flamboyants sur le sol. L’odeur du bois mêlée à celle de la sève me chatouille les narines et une brise légère me caresse le visage. Je ferme les yeux pour mieux tout ressentir. J’écoute encore et encore, mon ouïe me paraît plus développée. J’écoute le murmure du vent, les chants des oiseaux, les bêlements des moutons, et même les voitures qui passent au loin. Aucun bruit ne m’échappe.
    Je me sens détendu, relaxé tel un moine bouddhiste. Je suis si paisible que je me mets à rêvasser : parfois je suis un seigneur en haut de son donjon qui surplombe le village. Une autre fois, je suis attaqué par une meute de loups et je cours me réfugier dans cet arbre car ils ne peuvent pas m’atteindre. J’ai aussi été Robinson Crusoé dans sa cabane, seul au monde élevant des moutons. Je pense aussi souvent à mon père : éprouvait-il les mêmes sensations que moi et était-il aussi rêveur quand il était petit ?
    Je ne m’ennuie jamais dans cette cabane en bois qui pourtant ne possède aucune commodité, juste une petite balustrade et une tolle en guise de toit. Le sol est fait de planches de palettes. Une vieille échelle clouée permet d’y accéder. Quelquefois, pour avoir plus de confort, je pense à emmener un coussin. Elle fait partie de la nature. J’ai la sensation qu’elle a toujours existé, qu’elle a traversé les siècles. Les années passent et je m’y sens toujours aussi bien. C’est mon petit coin de paradis, un petit coin où la nature est intacte, un petit coin vierge, inexploré où je ne fais qu’un avec la nature. C’est mon locus amoenus.

  5. Ma corse
    Je me souviens des remous du bateau, et du continent
    S’éloignant toujours un peu plus.
    Je ressens encore la sensation des moteurs s’enclenchant,
    Et du vent emportant les prospectus.

    Les odeurs et les douces chaleurs de cette île,
    Toutes fébriles, se rencontrent au port.
    J’y pose mon pied d’abord, et impose le reste de mon corps
    Sur le bord, dans une ville colorée,

    Bondée, et pleine de gaité.
    Affamé et épuisé, j’y découvre des plats et une hospitalité
    Qu’on ne peut trouver que là, sur cette île d’acacias.
    Le midi venu, le soleil chaleureux éclaircira,

    Et la douce brise rafraichira, vacanciers et habitants de là-bas.
    Miel de cette culture, et ses milles confitures,
    Nous feront notre garniture.
    Sa faune et sa flore, complèteront cette belle aventure.

  6. La Croatie

    Quand j’arrive à destination,
    J’observe un paysage contraire à l’insipide
    Je respire l’odeur salée de la mer limpide
    Sont au rendez-vous évasion et relaxation.

    La Croatie m’offre un environnement des plus épiques,
    Des forêts monstrueuses et hostiles ;
    Des villes colorées laissant paraître l’exil,
    Des falaises magnifiques, surplombant cette mer Adriatique.

    Ce pays en forme de croissant
    Reflétant un brin de lumière éclairant,
    Dominé par la chaleur accablante

    Les mouvements ardents des vagues déchaînées,
    Peuvent laisser cependant les plages rassurantes
    Sous le vent agréable et léger.

  7. Lanzarote

    Qui pourrait oublier
    Ce petit coin de terre
    Entouré par la mer
    Aux paysages lunaires
    Contrastant avec les cactus
    Et les plages aux grains d’or
    Qui donnent envie de lézarder
    Sous un ciel ensoleillé ?

    Qui pourrait oublier
    La chaleur de cette terre
    Laissant place au four naturel
    Et aux explosions volcaniques ?

    Qui pourrait oublier
    Ce soleil qui s’endort
    Sur une eau calme et bleue turquoise
    Survolant les plages d’or ?

    Qui pourrait oublier
    Ce petit coin de paradis
    De la famille des Canaries
    Et qui se prénomme Lanzarote?

  8. Mon île aux animaux
    Quand je ferme les yeux,
    je vois une petite île,
    qui est perdue, que personne n’a encore découverte sauf moi qui vis avec des animaux.
    Je respire l’odeur de la mer, l’océan est bleu, plus bleu que le ciel.
    Sur cette île je vois comme une forêt tropical où il y a des palmiers avec des noix de coco, pleine de fleurs et des plantes, de rochers, créant un camaïeu de vert, rose, rouge, bleu et jaune.
    Je respire l’odeur des arbres humides.
    J’aperçois aussi plein d’animaux comme des singes, des tigres, des serpents, des koalas, des pandas roux et des aras…
    J’ai fait une cabane où la plupart des animaux dorment et moi… je regarde.
    Tous les soirs je regarde le coucher du soleil qui éclaire la mer.
    Le reflet est comme un éblouissement sur mes yeux.
    Le soleil jaune comme le feu.
    Sur cette île on n’entend aucun bruit si ce n’est le murmure des arbres et des oiseaux.
    Sous l’océan, des tortues de mer, des poissons de toutes les couleurs occupent les beaux fonds marins.
    Le sable vole avec le vent.
    Je me sens bien là bas,
    c’est calme, sans angoisse ni de peur.
    ô, lieu adoré !

  9. Je pars, je m’en vais
    Je m’en vais fuir mon passé
    Guidée par les étoiles, le ciel comme seul allié
    Vers l’endroit où seuls les oiseaux peuvent chanter

    Je sens au loin l’amère saveur de l’eau salée
    Et réchauffant ma peau, une chaleur printanière
    Levant la tête sur un ciel bleu étalé
    Contemplant les hautes montagnes d’hier

    Enfin, j’entends au large le doux son des oiseaux
    A mes pieds, je vois passer quelques coquelicots
    Doucement le sable se promène sur mes pas

    Je vois la nuit se cacher sous l’ombre des mimosas
    Le jour se lève sur les montagnes respirant l’air frais
    Le soleil caressant derrière lui les oliviers

    Dans ce lieu majestueux, je retrouve l’espoir,
    Ici où la nature donne fruits et animaux.
    Je m’endors bercée par le chant d’une barge à queux noire
    Je me couche sur le sable, allongée au bord de l’eau.

    Le lendemain, à mon réveil, elle n’est plus là.
    Maman me réveille et me chuchote « tout ça n’existe pas »

  10. Milos

    Cette île est un havre de paix
    Où souffle le vent et où dansent les vagues
    Où le soleil illumine les roches ivoires
    Où j’aime observer dans les criques cachées
    Les poissons et les crustacés frétiller .

    Cette île, je la chérie pour pouvoir fouler son sable chaud,
    Arpenter ses falaises ou nager dans son eau cristalline,
    Mais également pour ses traditions gustatives
    tel que les dolmades, les poissons ou les salades grecques.

    Elle me passionne naturellement car il suffit d’une chose,
    Admirer, admirer ses paysages lunaires ses paysages marins,
    Ses paysages tout simplement époustouflants,
    Pour tomber sous le charme de cette île, Milos .

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